Par Pierre Mouterde
Le moins qu’on puisse dire c’est que le maire et les élus municipaux s’étaient bien préparés à la séance du Conseil municipal du 1er février pour répondre aux questions percutantes des citoyenEs de Saint Sauveur et des militantEs du comité de citoyens.
Cette fois-ci, comme avec le document révélé par le comité, ils ne pouvaient plus utiliser l’argument pourtant 100 fois ressassé des problèmes d’amiante et des coûts prohibitifs de 24 à 30 millions de dollars, ils se sont donc rabattus sur trois arguments qui ne valaient pourtant guère mieux : « (1) on n’est pas propriétaire; (2) Y a déjà trois centres communautaires à Saint Sauveur; (3) La Ville envisage d’installer une petite antenne de bibliothèque dans Saint Sauveur pour les familles.
Arguments à géométrie variable montrant bien comment la Ville ne cesse d’improviser, ils font l’impasse sur l’essentiel : (1) la corporation du Centre Durocher (OSBL) qui avait le mandat de gérer un bien public donné par les Oblats avec le soutien de la Ville (qui à l’époque a offert les terrains) est donc un propriétaire bien particulier redevable à la fois de la Ville et des Oblats;
(2) Il ne s’agit pas de créer un 4ième centre communautaire (par ailleurs bien nécessaire), mais de donner vie à un centre culturel (avec tout ce qu’il faut) qui aiderait à la revitalisation du quartier; (3) Et dans lequel il pourrait y avoir, non pas une antenne, mais une succursale de bibliothèque digne de ce nom.