Le rêve de ravoir un tramway à Québec remonte à 1998, au moment où le maire Jean-Paul L’Allier revenait d’une visite en France, et qu’il nous laissait miroiter la possibilité d’avoir dans la Vieille Capitale un tramway moderne comme celui qu’il avait vu à Bordeaux.
Aussitôt, tous ont été charmés par l’idée d’afficher chez nous cette nouvelle technologie qui arriverait avec un style européen. Et puis, on y voyait la renaissance de l’ancien tramway qui avait sillonné les rues de la Capitale jusqu’à la fin des années 1940. Tout de suite on imaginait une mise en service du tramway pour le 400e anniversaire de Québec en 2008.
Dans un premier temps, l’idée d’un tramway a cherché sa voie, mais sans résultat probant. Les différents rapports on fait naître des questionnements aussi existentiels que : «Pourquoi un tramway?». Ne valait-il pas mieux, en effet, développer un système de transport en commun amélioré, plus flexible, et qui répondrait aux besoins de toute la région de Québec? C’est alors que les astres se sont alignés, en 2011, avec le concept de SRB (Service rapide par bus) qui permettait d’intégrer dans un même schéma les transports en commun de Québec et de Lévis.
Lorsque ce dernier projet a été abandonné, en 2014, l’idée du tramway a refait surface, mais sur la Rive nord seulement. Aujourd’hui, en 2022, la Ville de Québec rend public, pour consultation, un plan d’un «Réseau structurant» dont le tramway serait la colonne vertébrale. Scruté à la loupe par les citoyens, le projet reçoit de nombreuses critiques.
Il faut dire qu’en 2020, des nuages ont déjà commencé à s’accumuler sur le tramway avec la publication d’un rapport du BAPE. On y mentionnait que le projet n’était pas optimal, que l’étude était « peu convaincante » pour déterminer le choix du tramway comme moyen de transport principal du réseau. Aussi, on a signalé les impacts négatifs sur l’environnement urbain, entre autres le bruit et l’abattage d’une grande quantité d’arbres matures.
Ceci dit, la publication en mars 2022 des esquisses du tramway au niveau du quartier Montcalm a permis de faire ressortir, de façon plus aigüe, une série de problèmes induits dans le fonctionnement même la ville. Par exemple, le projet ne propose qu’une seule voie de circulation de part et d’autre de la base de béton sur laquelle il y a le tramway. Tel que c’est présenté, les dépassements ne seront pas possibles pour les autos, même s’il venait un véhicule d’urgence. Cela contrevient aux Règles de circulation de Transport Québec qui exigent qu’à l’approche d’un véhicule d’urgence, une auto doive céder le passage et s’immobiliser. On conclut qu’il n’est pas réglementaire d’avoir une voie à sens unique sans possibilité de s’immobiliser.
De façon générale y a un problème d’accès non seulement aux véhicules d’urgence mais également aux véhicules de services et d’entretien. Car il ne faut pas oublier que René-Lévesque est un milieu de vie. Les citoyens doivent pouvoir encore commander des repas, recevoir des colis, appeler un taxi ou à l’occasion une ambulance, appeler les pompiers, faire déblayer leur entrée, réserver un camion de déménagement, etc.
Pour les véhicules d’incendie, le problème serait particulièrement aigu au niveau de l’HLM Bourlamaque qui fait douze étages, et qui n’est qu’à quelques mètres de l’emprise du boulevard René-Lévesque. Nul doute que la hauteur du bâtiment avait été permise en considérant les possibilités d’accès pour les camions d’incendie, un contexte qui serait largement modifié par la construction du tramway. Également, il faudrait vérifier que la nouvelle configuration du boulevard permettrait aux plus gros camions d’incendie d’accéder au boulevard par les rues transverses.
Une solution : remplacer le tramway sur rails par des autobus ou des trambus électriques, modernes et intelligents, Ce sera plus flexible, tout en permettant de desservir Québec et Lévis, ce que ne fera pas le tramway.
C’est un réveil : le rêve du tramway pourrait ne pas survivre à l’épreuve de la réalité.
Il serait essentiel de connaitre l’agenda qui se cache derrière l’entêtement de certains journalistes et politiciens qui appuient le tramway. Les vrais experts et spécialistes du milieu urbain placent l’autobus électrique loin devant le tramway pour mettre en place un réseau structurant de transport dans la ville de Québec et couvrir les besoins de toute la périphérie. Sans oublier les milliards de dollars qu’il serait possible d’économiser avec les autobus électriques.
La solution est pourtant très simple : il s’agit de remplacer les wagons de tramway, la dalle de béton, les rails de fer, le filage électrique aérien et un dispendieux tunnel par un réseau structurant d’autobus électriques qui nous permettraient de conserver les arbres matures.
Où est le mal de vouloir économiser et mettre en place la meilleur solution. L’argent ainsi économisé pourrait être utilisé dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Certains journalistes préfèrent implanter un tramway comme solution qualifiée de moderne alors qu’il s’agit d’une vieille patente préhistorique.
Non au tramway, un métro léger au coût moindre sans détruire de tissus urbain. Pourquoi pas envisager le Cap Diamant comme tunnel de métro léger comme premier phrase de réalisation. Le métro de Montréal ne sait pas fait en une journée mais par étapes. Notre ville fait partie du Patrimoine Nationale de l’UNESCO, et c’est une fierté qui doit être protégé par l’ensemble de ses citoyens.
Le tramway son coût est énorme et de correspond pas avec le paysage urbain de Québec avec ces deux plateaux, la base ville et la haute ville. Notre climat hivernal serait dur pour le tramway et le déneigement serait très dans certaines rues du Vieux Québec. Le Cap Diamant deviendrait le second métro comme très important comme Capitale de tous les Québécois et Québécoises.
Vous avez parfaitement raison, monsieur Lamarre. L’implantation du tramway est un déni de démocratie. Lors de l’accord entre Philippe Couillard et Régis Labeaume, la Ville de Québec fut soustraite à l’obligation de tenir un référendum. Totalement ridicule. Même aux États-unis, il y a des référendums municipaux relatifs à des projets de transport.
À Québec c’est l’opacité. Étienne de Grandmont qui veut remplacer Catherine Dorion à titre de candidat Solidaire, ne dit pas que Accès transports viables dont il dirige les destinées, reçoit des fonds du RTC et de la Ville de Québec.
Qui plus est, Monsieur de Grandmont siégeait sur le Comité de direction du tramway et recevait 1000$ par jeton de présence. En a t-il parlé lors de l’annonce de sa candidature? saviez-vous qu’aucun représentant du transport par autobus n’était présent sur ce comité bidon formé de personnes pro-tramway.
En appuyant le tramway qui va coûter un coût exorbitant, Québec Solidaire montre qu’il est un vieux parti. C’est un parti d’élites et des élites du tramway qui se font du capital politique à chaque déclaration. Très peu pour la construction de logements modiques, d’hôpitaux et de réfection d’écoles. On s’en fout du bien-être collectif et des fonds publics. Étienne de Grandmont a déjà déclaré qu’il faudrait payer davantage pour réaliser le tramway. qui va payer au bout de la ligne? Les contribuables de la classe moyenne pendant que vos idées enrichissent des multinationales.
Arrêtez de faire peur au monde. Les services vont s’adapter. Vous devriez commencer à voir les avantages qui dépassent largement les inconvénients. Vous vous trompez avec le SRB, c’est pas en 2014 que le projet a été abandonné mais juste avant les élections de 2017 et c’est Lehouiller qui a ¨choqué¨avec ses électeurs potentiels et eur gros F-150. Arrêtez d’inventer des malheurs qui n’arriveront jamais…