Par Nathalie Côté
Une centaine de militants et militantes ont bravé le froid sibérien, le 28 janvier dernier, afin de dénoncer les augmentations de tarif d’hydro-électricité de 5,8 %. Les groupes membres de la Coalition pour la justice sociale, réunis devant le bureau de la députée de Taschereau Agnès Maltais, refusent qu’une autre facture soit refilée aux plus pauvres de la société. Ils ont remis une facture d’hydro-électricité géante illustrant les augmentations faramineuses de 80 $ à 200 $ par année que la population québécoise recevra si la Régie de l’énergie répond aux demandes d’Hydro-Québec.
En tant que ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Agnès Maltais comprendra-t-elle combien cette hausse pourrait être particulièrement salée pour les personnes les plus pauvres de la société ? « La bataille ne fait que commencer, selon Vania Wright-Larin, porte-parole de la Coalition ; l’argumentaire défendu par Hydro-Québec et le gouvernement qui prétendent qu’il est normal de rattraper la moyenne des tarifs d’électricité en Amérique du Nord, ne tient pas la route : si l’électricité coûte moins cher chez nous c’est parce qu’elle nous coûte moins cher à produire. C’est sans doute un grand avantage pour la population du Québec qui dépend énormément de l’électricité. Il n’est pas question de laisser le gouvernement nous déposséder de cette richesse collective ».