Par Lynda Forgues
La nuit du 5 au 6 septembre dernier a vu déferler dans les rues du centre-ville des gens qui n’avaient pas l’habitude de se regrouper et de crier des slogans, ni de tenir des pancartes.
À travers des cyclistes tenant leurs vélos, et des jeunes manifestantEs et militantEs révoltéEs par l’injustice, on voyait des gens du quartier, des punks, et du monde qu’on voit plutôt sur le parvis d’habitude.
C’était là justement les gens qui sont ciblés par les flics, ceux et celles qui auraient pu se retrouver à la place de Guy Blouin sous les roues de l’auto-patrouille, vu qu’ils ont souvent été à ses côtés sur le parvis, et dans le carnet de contraventions.
La marche tonitruait mais avançait et se déroulait sans anicroche jusqu’à ce que les jeunes voient les auto-patrouilles. Les auto-patrouilles… ça représentait ce soir-là tout ce qui était détestable et détesté. Ça représentait la mort injustifiée d’un des leurs et il a fallu qu’elles s’avancent vers la marche. C’est là que la manif a bloqué sur le boulevard Charest.
Deux heures après le début de la marche, il y avait 9 arrestations. Pour s’être assis sur une auto-patrouille, lui avoir donné des coups de pied, lui avoir montré toute la colère populaire trop refoulée, ce qui est résumé sous le terme « méfait » en langage policier.
Qu’est-ce que méfaire?
en plus vous croyez que c acose du cyclist . C pas juste pour sa ! C pasquil abuse, vole et mente. les polices fond mal leur job , aplace de sauver des vie i nous endettes de ticket. et nous vole nos amis pour leur faire une petite nuit au poste pour un rien. quil nous criss la paix pis qui cherche le trouble ailleur que dans le centre ville que se soie basse ou haute ville! La Justice mon cul ,la police on tencule !
Je ne comprends pas ce que vous dites, « à cause du cycliste ».
Nulle part, dans le journal au complet, ou dans cet article en particulier, il n’est dit que le cycliste était responsable de ce qui est arrivé.
C’est la présence policière qui est dénoncée dans cet article.