La tyrannie de la valeur

Publié le 16 octobre 2014
Sous la direction de Éric Martin, Maxime Ouellet La tyrannie de la valeur, Débats pour le renouvellement de la théorie critique Les Éditions Écosociété Année : 2014 280 pages
Sous la direction de Éric
Martin, Maxime Ouellet
La tyrannie de la
valeur, Débats pour
le renouvellement
de la théorie critique
Les Éditions Écosociété
Année : 2014
280 pages

Par Les »AmiEs de la Terre

Sous la direction de Éric Martin, Maxime Ouellet La tyrannie de la valeur, Débats pour le renouvellement de la théorie critique Les Éditions Écosociété Année : 2014 280 pagesSous la direction de Éric Martin, Maxime Ouellet La tyrannie de la valeur, Débats pour le renouvellement de la théorie critique Les Éditions Écosociété Année : 2014 280 pages La crise économique de 2008 a suscité un « renouveau » du discours critique sur le capitalisme. Mais pour les auteur-e-s de La tyrannie de la valeur, cela n’a pas pour autant donné lieu à un approfondissement de la théorie critique, si bien que la crise actuelle du capitalisme s’accompagne d’une crise de l’anticapitalisme, prenant la forme d’une carence théorique. L’essentiel de ce discours critique, comme celui des mouvements de type Occupy, demeure superficiel en se limitant à une approche subjectiviste dénonçant l’élite du « 1% » et des «vilains » banquiers.

Le grand mérite du courant dit de la « critique de la valeur » (Wertkritik) est d’effectuer un retour au texte de Marx afin d’en dégager une critique substantielle et de retrouver, par-delà le Marx économiciste et subjectiviste, le Marx philosophe et sociologue. Le capitalisme est ainsi abordé comme un « fait social total », et de sa critique ressort la nécessité d’instituer d’autres formes de médiations sociales et d’autres institutions que celles qui consolident la domination fétichiste du travail, de la marchandise et de la valeur sur la vie, la société et la nature.

La tâche prioritaire de la théorie critique est donc double : d’abord comprendre de manière critique les médiations fétichisées du capitalisme, puis penser ce que pourraient être des médiations non aliénées. C’est à ce projet que La tyrannie de la valeur entend contribuer afin d’approfondir et de renouveler le discours de la théorie critique.

Avec des textes d’Yves-Marie Abraham, Marie- Pierre Boucher, Pierre Dardot, Jean-François Filion, Franck Fischbach, Anselm Jappe, Gilles Labelle, Eric Martin, Louis Marion, Jacques Mascotto et Maxime Ouellet.

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