Vous avez le droit de refuser une hausse de loyer

Publié le 4 février 2015

« La région de Québec étant particulièrement touchée par la flambée des loyers, il est essentiel d’effectuer un travail de proximité, directement dans les quartiers, auprès des locataires » soutient Jonathan Carmichael, organisateur communautaire au Bureau d’animation et d’information logement (BAIL).

Des hausses record

Le prix des loyers dans la région de Québec est de plus en plus élevé. Selon le plus récent rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, dans la région de Québec, le coût mensuel moyen d’un logement de deux chambres est de 775 $, une augmentation de 49,6 % depuis 2000.

Trop d’abus

Selon les données compilées à l’hiver 2014 par le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), « une écrasante majorité de propriétaires forcent la note au moment du renouvellement des baux ». Les hausses de loyer demandées par les propriétaires étaient abusives dans 89 % des cas recensés dans la région de Québec. « En l’absence d’un contrôle obligatoire et universel des loyers, il n’existe qu’une seule façon de contrer les abus : les locataires doivent refuser ces hausses » plaide monsieur Carmichael.

Actions à venir

Au cours des prochaines semaines, dans la cadre de la campagne d’éducation populaire « Vous avez le droit de refuser une hausse de loyer », plusieurs actions de sensibilisation et de mobilisation seront organisées à Québec par le BAIL. Chaque mercredi, des équipes de militantes et militants sillonneront les quartiers afin de distribuer au porte-à-porte des milliers de dépliants. En février, quatre ateliers sur les hausses de loyer seront offerts aux locataires dans Saint-Roch, Limoilou, Montcalm et Sainte-Foy. Enfin, le 18 février, une action aura lieu afin de dénoncer l’absence d’un véritable contrôle des loyers au Québec. (N.C.)

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