le printemps 2015
Chaque année, la journée des travailleuses et des travailleurs est soulignée par des manifestations avec leurs lots de revendications sociales. Celle de 2015 risque d’avoir plus d’ampleur que d’habitude si les groupes populaires, les syndicats, les sans-emploi et toutes les sphères de la société québécoise se mettent en grève. Ne serait-ce que pour une seule journée.
Une grève générale ?
Imaginons le Québec en entier en action contre les politiques d’austérité. La machine à produire et à consommer roulerait au ralenti… Une seule journée de grève pourrait secouer le gouvernement. Ce ne serait que le début d’une grande mobilisation qui pourrait ébranler l’entreprise néolibérale de déconstruction des services publics.
Mais en grève, ne veut pas dire rester chez soi à écouter la télé toute la journée, ni même aller siroter une sangria sur une terrasse tout l’après-midi! Ce qu’il faut, c’est se donner la main et montrer que ça peut être le fun de manifester et surtout, de se rappeler que cela peut changer le cours des choses.
Faire la grève, c’est se mettre en action. C’est aussi, dès maintenant, redoubler de créativité. S’en parler, imaginer comment cela pourrait se dérouler pour faire de cette journée un moment de discussions, de marches dans tous les quartiers, de rassemblement massif.
En 1972, le Front commun intersyndical avait fait reculer le gouvernement libéral de l’époque. Il revendiquait des conditions de travail décentes et pas seulement pour les syndiqués.
Aujourd’hui, pendant que le gouvernement moralise et démoralise le peuple, le seul fait de parler d’une grève sociale peut non seulement nous donner un peu d’espoir de gagner, mais surtout, nous permet de défier le gouvernement et ses politiques contestées de toutes parts.
L’Université a besoin de ses travailleurs et travailleuses! Même en haut d’une tour, tu ne peux pas tout faire fonctionner seul!!!
C’est une grosse machine qui exige beaucoup de personnes et qui englobe plusieurs corps de métiers.
Arrêtez l’obstination! N’enlevez pas le pain de la bouche de ceux qui ne demandent pas mieux que de revenir au travail.