Par Lynda Forgues
Le 11 avril dernier, avait lieu la Marche action climat. Plus de 25 000 personnes du Canada et du Québec se sont réunies dans les rues de Québec afin de rappeler à Couillard et aux autres PM des provinces et territoires, qui se rencontraient le 14 avril dans la Capitale Nationale, leur détermination à faire opposition à l’oléoduc Trans-Canada et aux sables bitumineux. En même temps que la marche de Québec, de nombreux événements du genre avaient lieu un peu partout au Canada.
Les femmes des Premières nations ouvraient la marche. La lutte de ces peuples autour des questions environnementales et contre l’expansion des sables bitumineux, plus particulièrement des projets d’oléoducs, d’est en ouest, est remarquable. Dans les messages livrés par leurs représentants devant l’Assemblée nationale, revenait ce souci constant de défendre la terre dont nous faisons partie mais qui ne nous appartient pas, de lutter pour nous mais aussi pour les générations à venir.
La volonté politique du gouvernement est de foncer toujours plus avant vers la solution pétrolière. Au lieu de chercher d’autres avenues énergétiques, plus sécuritaires, plus respectueuses des populations, le gouvernement libéral fait comme le précédent gouvernement avec Anticosti et son ouverture large à la coopération avec l’Alberta qui veut faire du Québec sa voie de sortie pour son sale pétrole mal-aimé.
Il est possible, comme à Cacouna, par la mobilisation citoyenne, de bloquer les projets des gouvernements et des compagnies polluantes.