Le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12) a émis un communiqué le 2 avril pour annoncer qu’il sera en grève le 1er mai afin de protester contre le démantèlement de nos services publics et de revendiquer le retrait des mesures d’austérité, et la mise en place de mesures fiscales permettant une meilleure répartition de la richesse. Les organismes demandent également un meilleur financement, la reconnaissance et l’autonomie de l’action communautaire autonome.
Il s’agit d’une première grève pour le regroupement d’organismes communautaires surtout voués à la défense de droits. Le REPAC rappelle que l’austérité menace nos droits, et qu’il est important de la combattre. « On estime qu’une personne sur dix au Québec est incapable de couvrir ses besoins de base. Pour ces personnes, de nouvelles mesures d’austérité, ça veut dire choisir entre les activités parascolaires et l’épicerie de la semaine », explique Vania Wright-Larin, porte-parole du RÉPAC.
«Nous avons déjà fait beaucoup pour convaincre le gouvernement de faire marche arrière. Pourtant, il continue de prendre le parti des grandes entreprises et des plus riches au détriment de nos services publics et de nos programmes sociaux », continue Vania Wright-Larin. « La grève s’inscrit dans une escalade des moyens de pression visant à empêcher le démantèlement de notre filet social.
Le RÉPAC adhère ainsi au mouvement de grève sociale lancé par les étudiantes et étudiants. Nous espérons que l’appel à emboîter le pas que fait le RÉPAC et ses groupes membres, dont le Journal Droit de parole, à l’ensemble du mouvement communautaire et aux alliés du mouvement syndical, sera entendu.
Au début d’avril, 21 groupes membres du RÉPAC avaient un mandat de grève pour le 1er mai. Plusieurs de ces groupes avaient un mandat pour plusieurs journées de grève. D’autres groupes étaient encore en consultation.
Les membres du RÉPAC ayant présentement un mandat de grève pour le 1er mai sont :
Alter Justice,l’Association pour la défense des droits sociaux Québec métropolitain, l’Association de la défense des droits sociaux de la Rive-Sud, Atout-Lire, le Bureau d’animation et information logement, le Carrefour d’animation et de participation à un monde ouvert, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel À Tire-d’Aile, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel de Charlevoix, le Centre-Femmes aux Plurielles, le Centre femmes l’Ancrage, le Centre ressources pour femmes de Beauport, le Comité d’aide aux femmes sourdes de Québec, la Chaudronnée des cuisines collectives, le Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur, le Comité logement d’aide aux locataires, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, Communications Basse-Ville (Journal Droit de parole), la Corporation de défense de droits sociaux de Lotbinière, la Ligue des droits et liberté-section Québec, Mères et monde et le Regroupement des femmes sans emploi du Nord de Québec.
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