Les membres de Communications Basse-Ville, organisme éditeur de Droit de parole, se réunissaient au début de juin en assemblée générale d’orientation pour réfléchir aux moyens de faire face aux coupes du gouvernement et aux enjeux actuels auxquels font face tous les médias. Retour sur les grandes lignes adoptées par les membres du journal.
Les membres de Droit de parole ont réaffirmé leur désir de développer des liens avec les forces vives des mouvements populaires et leur base militante. C’est ce que nous continuerons de faire en témoignant des luttes urbaines et des initiatives qui prennent racine dans les quartiers centraux.
C’est ce que le journal a fait en donnant la parole aux premières résidantes du quartier Saint-Sauveur qui se sont levées contre la démolition du Centre Durocher. C’est à l’automne 2013 que Lise Beaupré et Line Plamondon donnaient l’alarme. Deux ans plus tard, des dizaines d’autres personnes ont repris le flambeau et sont maintenant appuyées par plusieurs artistes pour que le Centre Durocher devienne une Maison de la culture et qu’il ne soit pas démoli. Ce sont ces voix que le journal porte. Comme celles de Véronique Lalande et des résidants de Limoilou, qui ont été les premiers à dénoncer la poussière rouge provenant du Port de Québec. Comme celles des gens de Saint-Roch, qui veulent faire du centre-ville un lieu agréable et habitable, en proposant des alternatives aux projets mégalomanes des promoteurs immobiliers et de l’administration municipale. En fait, la liste est longue et elle va continuer à se garnir avec ceux et celles qui défendent le marché du Vieux-Port. Le journal compte en effet poursuivre le rôle de « témoin et de vecteur » de ceux et celles qui bougent au centre-ville.
Droit de parole va continuer à témoigner des luttes que mènent les groupes populaires et les organisations de défense des droits sociaux. Nos pages sont aussi là pour informer la population de leurs revendications et des luttes qu’ils mènent pour défendre les plus démunis contre les politiques injustes et l’austérité néolibérale. Nous allons aussi continuer de nous intéresser à la culture et à ceux et celles qui la font. En particulier, comme cela s’est toujours fait, à celle produite par les artistes locaux qui participent à la vitalité du centre-ville. Bref, Droit de parole va continuer à parler de tout ce qui intéresse son lectorat allumé !
Ce journal est, certes, celui des auteurs que vous aimez retrouver chaque mois, mais ses pages sont aussi là pour ceux et celles qui veulent publier une première fois. Vous voulez vous impliquer, écrire ou participer à la vie démocratique de Droit de parole et soutenir sa mission? Devenez membres! Ce journal appartient à sa communauté. C’est la base de sa vie démocratique.