Par Les AmiEs de la Terre
Votre enfant a beaucoup d’énergie, trop même, aux dires des instituteurs et des institutrices ? Il est parfois distrait, impulsif ou colérique ? Vous vous reconnaissez vous-même dans un de ces comportements ? Le diagnostic de Trouble de déficit d’attention et d’hyperactivité (TDAH) et son corollaire, l’ordonnance de psychostimulants tels le Ritalin ou le Concerta, vous guettent.
En attribuant cette étiquette à un enfant ou à un adolescent, que veut-on véritablement « soigner » ? Ne serions- nous pas plutôt en train de surmédicaliser des comportements normaux d’enfants et d’adolescents qui réagissent aux différents événements de la vie ? Entre la prise en compte de l’environnement social et économique de l’enfant et le dérèglement chimique du cerveau comme explication des comportements, l’industrie pharmaceutique, elle, a depuis longtemps choisi son camp, entraînant avec elle la vaste majorité des médecins de famille. Mais qui croire ? Un médicament qui permettrait à votre enfant d’avoir de meilleurs résultats scolaires et d’être plus tranquille, n’est-ce pas tentant ? L’industrie pharmaceutique, dont le taux de profit oscille entre 10 et 42 %, exploite abondamment cette corde sensible.
Reprenant à son compte la devise d’Hippocrate, « d’abord ne pas nuire », Jean-Claude St-Onge estime qu’il est grand temps de faire barrage à la capacité de nuisance de l’industrie pharmaceutique pour en finir avec le dopage des enfants.