Par Typhaine Leclerc-Sobry

Répondant à l’invitation des femmes de la Maison communautaire Missinak, en collaboration avec Québec solidaire, une cinquantaine de personnes ont participé le 22 novembre au midi à un rassemblement de solidarité avec les femmes autochtones. À Québec, comme dans plusieurs autres villes de la province, des membres des Premières nations et des non-autochtones étaient regroupés pour décrier le refus du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de déposer des accusations contre les policiers dénoncés par des femmes autochtones de Val-d’Or et d’ailleurs.

Les personnes présentes ont pu entendre notamment Pénélope Guay, de la Maison communautaire Missinak, Donna Larivière, de Femmes autochtones du Québec, et Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador. Suite à ces prises de parole, le rassemblement s’est terminé au son des tambours qui ont résonné devant l’Assemblée nationale, un lieu qui célèbre sur sa façade des colonisateurs, et qui continue d’être si peu à l’écoute de la réalité vécue par les peuples autochtones, et plus particulièrement les femmes autochtones.

Une pétition a aussi été lancée pour demander au gouvernement du Québec de 1) s’engager à mettre en place une commission d’enquête judiciaire indépendante provinciale afin d’enquêter sur la relation entre les femmes autochtones du Québec et les institutions policières, et 2) que cette démarche soit faite en collaboration avec les peuples autochtones, en accord avec la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.

Pour signer suivre ce lien : Pétition pour une commission d’enquête indépendante