Le retour de GND : un air de printemps

Par Nathalie Côté
Publié le 19 mars 2017
GND en 2012. Photo: Pierre Ouimet

Par Nathalie Côté

Quelle bonne nouvelle que l’arrivée de Gabriel Nadeau-Dubois comme éventuel co-porte-parole de Québec solidaire et candidat lors de l’élection partielle dans Gouin, à Montréal. Tout de suite, on a senti la peur des élites politiques. Mais cela s’explique. Il faut rappeler que c’est lui, avec le mouvement étudiant et populaire des casseroles, qui a fait tomber le gouvernement Charest en 2012, faisant même perdre Jean Charest dans Sherbrooke.

Lors de sa conférence de presse, le 9 mars dernier, Gabriel Nadeau-Dubois a mis les trois partis (PLQ, PQ et la CAQ) sur la défensive en dénonçant leurs positions semblables en matière d’exploitation des hydrocarbures, d’obsession du déficit zéro, et en les définissant comme trois partis élitistes favorisant leurs amis entrepreneurs au détriment du peuple.

Dès le jour de l’annonce officielle de sa candidature, le bureau du premier ministre a sorti l’artillerie lourde, prouvant qu’il gouverne et tient à gouverner par la peur, en rappelant que Gabriel Nadeau-Dubois n’avait jamais condamné les actes de violence au printemps 2012. C’est un vieil argument déjà utilisé, à maintes reprises, par les ministres de Charest. Rappelons que cette classe politique n’a jamais pour sa part dénoncé la brutalité policière à l’endroit des manifestants.

Vraisemblablement, Gabriel Nadeau-Dubois n’est même pas encore élu qu’il fait trembler l’élite politique. Parce qu’il représente une force? Une force liée à son charisme exceptionnel, à ses idées progressistes assumées, mais surtout, parce qu’il est du côté du peuple et qu’il incarne et rappelle ce vaste mouvement populaire sans précédent de 2012. En somme, il nous donne confiance. C’est peut-être un peu pour cela que l’élite politique tremble déjà.

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