En 2006, un mal mystérieux frappe de nombreuses ruches du sud des États-Unis. Il s’étend ensuite sur tout le continent. Des millions d’abeilles meurent ou disparaissent. L’œuvre d’un virus ? D’un parasite ? Les chercheurs se perdent en conjectures, mais rapidement l’étau se resserre autour des pratiques agricoles industrielles.
L’usage accru de pesticides, notamment des néonicotinoïdes, est mis en cause. Une pratique qui affecte non seulement les abeilles, mais aussi la diversité génétique des espèces végétales, voire la biodiversité dans son ensemble ! Comment en sommes-nous arrivés là ?
La crise des abeilles nous révèle les dessous de cette tragédie silencieuse. L’ouvrage constitue un réquisitoire sévère contre le laxisme scandaleux des agences de surveillance. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : il faut interdire les produits chimiques les plus dangereux. Pour le futur des abeilles, pour l’avenir de l’alimentation mondiale et pour notre santé.
Notez bien que seules les élevages intensifs d’abeilles à miel d’origine européenne sont touchées par ce fléau encore à identifier et que nos centaines de butineurs et butineuses indigènes d’Amérique du nord n’en sont pas affectés.
Dans le dernier rapport de la Direction Générale de l’Alimentation–Ministère de l’Agriculture sur les causes de mortalité des abeilles en France, les pesticides sont en cause dans une minorité de cas.
Les principales causes par ordre d’importance sont :
1- Maladies et parasites (varroa, nosémose, etc…)
2- Mauvaises pratiques apicoles (produits acarides non homologués, remèdes de grand-mère, mauvaises préparation de l’hivernage, etc.)
3- La famine
4- Produits phytosanitaires (spinosad et pyrethrine autorisés en bio, coumaphos pourtant interdit en France, mais pas de néonicotinoïdes détectés).
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Quelle ironie qu’un journal autoproclamé « Droit de Parole » refuse ce même droit de parole à ses lectrices et ses lecteurs…
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