Fin janvier, la tuerie à la Mosquée de Sainte-Foy heurtera tout le monde et l’équipe de Droit de parole témoignera de sa solidarité avec les familles éprouvées au lendemain des événements. Ce début de l’année 2017 sera aussi pour le journal l’occasion de témoigner de la lutte citoyenne pour conserver les terres des Sœurs de la Charité. Ce ne sera pas le premier texte sur le sujet, ni le dernier, tant le dossier reste chaud dans la grande région de Québec.
En mars-avril, un numéro sur les lieux de la poésie à Québec traitera du spectacle les poètes contre le pipeline, qui marquera une autre étape de la contestation du projet de TransCanada qui sera finalement abandonné, pour le plus grand bonheur du mouvement environnemental et citoyen qui dénonçait depuis des années le projet polluant.
En mai-juin, c’est la revendication des gens de baignade pour faire du bassin Louise une plage publique qui intéressera Droit de parole et la protection de la baie de Beauport soumise à la pression du développement portuaire occupera l’édition du printemps-été.
Les élections municipales marqueront le début de l’automne 2017. En septembre, Droit de parole a fait connaitre les engagements des candidats dans Saint-Roch-Saint-Sauveur. Si les politiciens s’intéressent plus sérieusement que jamais au transport en commun, les groupes citoyens demandent que le transport en commun soit accessible aux moins bien nantis.La tarification sociale voire la gratuité sera revendiquée lors d’une marche où les manifestants se sont gentiment moqués du «3e lien qui mène à rien», qu’espèrent encore les partisans de l’automobile et du parti Québec 21.
L’avenir du Marché du Vieux-Port s’est aussi invité en campagne électorale, avec les données d’une étude du comité citoyen du Vieux-Québec pour conserver le Marché du Vieux-Port sur son lieu actuel, données dévoilées juste avant les élections du 3 novembre où Jean Rousseau de Démocratie-Québec a été élu par les résidents du Vieux-Québec.
Ce numéro d’octobre-novembre sera l’occasion de revenir sur les dérapages de la contre-manif du 20 août, en témoignant aussi des mésaventures de Jaggi Singh à Québec. Droit de parole reviendra sur les événements d’août dans son numéro d’octobre-novembre avec une entrevue, avec Maxime Fiset, du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, sur les groupes d’extrême-droite et les antifas.
Ce sujet reviendra en décembre alors qu’une contre-manifestation antiraciste s’est déroulée le 25 novembre lors d’une manifestation sous haute tension de la Meute et du groupe Storm Alliance.La manif a donné lieu à une quarantaine d’arrestations dont celle de Luc Archambault indigné de son arrestation, comme en témoigne la lettre de l’artiste publié dans le journal de décembre.
L’année 2017 se termine sur la lutte citoyenne contre les forages et les hydrocarbures lors du dépôt d’une pétition de 30 000 signatures demandant au gouvernement du Québec de passer à une véritable transition énergétique, pour mieux affronter les bouleversements climatiques. Autant de sujets qui vont continuer d’animer l’équipe de Droit de parole en 2018 !