Lors de la 352e édition de sa vigile hebdomadaire devant l’Assemblée nationale, le samedi 2 décembre dernier, Luc Archambault, nous invitait à le rejoindre pour dénoncer les arrestations abusives de la semaine précédente. Quelques personnes se sont jointes à lui. L’artiste s’indigne de la répression du 25 novembre, qu’il a tôt fait de décrier dès le lendemain en dénonçant son arrestation et celles de quelque quarante-quatre autres personnes.
Toutes les personnes arrêtées ont été relâchées après quelques heures ou quelques jours avec la promesse de comparaître devant la cour municipale de Québec. Luc Archambault a pour sa part refusé de signer cette promesse de comparaitre pour attroupement illégal, une accusation criminelle, rappelons-le, et il a tout de même été relâché par la police.
Luc Archambault souhaiterait que la place du parvis de l’Assemblée nationale, où il installe sa vigile depuis près de 7 ans, soit institué «périmètre sanctuaire sécuritaire, où tout citoyen en tout temps, pourrait exercer ses droits constitutionnels d’expression démocratique, sans entrave, sans être limité dans ses droits, sans risquer d’être interpellé, arrêté, séquestré. Ce serait un lieu de dialogue, pacifiste, où pourraient s’affronter, sans violence, dans des débats, différentes options.»
Monsieur Archambault invite par la même occasion tout un chacun à le rejoindre sur cet espace dès lors, les samedis après-midi, peu importe la cause. Il y est depuis le 19 février 2011.