Dernier coup poignant du poète Alain Larose, La chanson de ma mère sonne comme une tonne d’aplombs dans la cour des pas mal sincères. Récit en vers à la Eugène Onéguine, on en sort endeuillé, comme le narrateur, de plusieurs morts tristes. Il y a celle de sa mère, il y a celle de toutes nos mères fortes dans l’absence.
Un récit hommage époumoné de quelques mots doux qui frappent dans nos CHLSD intérieurs. Une lecture d’été autour d’une bière devant un feu de foyer. Alain Larose signe encore une fois un recueil touchant. Véridique. Senti. On en veut comme ça tous les soirs de pluie.