Alors que le gouvernement canadien a décidé d’acheter le pipeline de l’entreprise texane Kinder Morgan pour s’assurer que l’exploitation de pétrole des sables bitumineux continue d’augmenter, les dirigeants du G7 se réuniront afin «de protéger nos océans, nos mers et nos communautés côtières. » Ce n’est pas une blague. C’est le 9 juin à la Malbaie qu’aura lieu « la rencontre » à ce sujet.
Alors que la construction d’un nouveau pipeline, que défend le gouvernement Trudeau, va multiplier le nombre de pétroliers qui vont circuler sur les côtes du Pacifique, prétendre défendre les océans semble absurde. On se dit, c’est du théâtre, de la rhétorique, de la poudre aux yeux ce discours, cette rencontre, ce G7.
Le discours officiel du gouvernement canadien ? « La santé des océans des mers et des côtes est essentielle à notre mode de vie. Ils sont une vaste source de nourriture et d’énergie ainsi que des piliers des économies de nombreux pays et communautés. Ils encouragent la croissance économique, créent des emplois et offrent un moyen de subsistance à des gens à travers le monde. »
Ce gouvernement fait semblant d’ignorer que le plastique est produit à partir de pétrole et que les pétroliers sont des risques pour «les océans, les mers et les régions côtières».
Cet extrait du communiqué de presse émis par le cabinet de Justin Trudeau ce 1 juin rappelle les « convictions profonde» du premier ministre du Canada :
« Nos océans et nos littoraux sont menacés de manière considérable. Ils font face à l’augmentation de la pollution par le plastique, à des phénomènes météorologiques plus fréquents et plus violents ainsi qu’aux pêches illégales, non déclarées et non réglementées. Pour encourager une croissance économique qui bénéficie au plus grand nombre, nous devons assurer la résilience des communautés côtières et la santé des océans. C’est pourquoi nous sommes déterminés à travailler en collaboration pour protéger les océans de la planète. » Qui va encore croire ce genre de discours?
Pas pire. Il y a un peu moi là-dedans. Bye!