« Condamné au vagabondage pour manque de conformisme, j’ai appris les leçons silencieuses des environnements que j’ai fréquentés. » Dans cet ouvrage autobiographique, Thierry Pardo raconte les voyages qui ont contribué à son éducation et à celle de ses deux enfants, hors des sentiers battus de l’école.
Du Népal au Nunavik en passant par La Paz et Marrakech, il décrit comment les paysages naturels et humains lui ont appris bien plus que n’importe quelle institution scolaire. Le mystère des forêts, le tumulte des villes, le silence des déserts, l’ivresse des montagnes, la profondeur des mers… Tous les éléments sont convoqués pour incarner ce pouvoir de transformation que le voyageur recherche.
Il en ressort une méditation sur la condition humaine, le rapport à l’autre, la solitude et la liberté, mais aussi sur le tourisme de masse, les moyens de transport et la photographie. Rédigé en hommage au poète Kenneth White et inspiré d’auteurs tels que David Thoreau, Elisée Reclus ou Gaston Bachelard, cet ouvrage nous invite à retrouver notre intimité avec la nature et notre solidarité avec l’univers. « Le vagabondage est un cadeau que j’offre à mes enfants parce qu’au-delà des multiples apprentissages, de l’ouverture sur le monde et sa mosaïque de cultures, l’aventure au quotidien procure un rapport apaisé aux risques et aux aléas de la vie. » Cet ouvrage contribue à stimuler l’imaginaire pédagogique hors des sentiers de l’éducation formelle. — Lucie Sauvé, Directrice du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté