Le collectif Voix citoyenne, qui travaille à la conservation de la vocation agricole des Terres des Sœurs de la Charité depuis plusieurs années, invite le public a un événement culturel le dimanche 3 novembre.
Au menu, arts visuels, dessin, aquarelle, lectures de textes ainsi qu’un goûter dans un environnement sonore créé par le Michel Côté et Pierre Côté saxophoniste et contrebassiste. Plusieurs artistes participeront à l’événement. Un dessin de Marc Boutin publié dans Droit de parole à plusieurs reprises, une sculpture de Gaëlle Généreux, une œuvre de Joëlle Tremblay, et plusieurs autres, compléteront le tableau.
« Rappelons que la vocation agricole de ces précieuses terres demeure toujours menacée, mais il est encore possible de les sauver de l’urbanisation ! Par cet événement artistique, Voix citoyenne persiste à vouloir influencer la décision du gouvernement Legault. Il a la responsabilité d’approuver ou non le Schéma d’aménagement révisé de l’agglomération de Québec, qui prévoit une demande de dézonage agricole pour 567 hectares de terres protégées, dont les 204 hectares des terres des Soeurs de la Charité. Une utopie ? »
Tout n’est pas joué. Il reste deux étapes majeures avant que l’avenir des Terres des Soeurs de la Charité ne soit scellé. C’est le 5 novembre, selon les calculs de Voix citoyenne, que la décision du gouvernement du Québec sur la proposition de Schéma d’aménagement de la Ville de Québec sera connue.
Pour l’heure, le promoteur Dallaire ne peut rien y construire. Les terres sont encore une zone agricole, d’ailleurs toujours cultivée, et aucune demande de modification du zonage n’a encore été déposée à la Commission de protection du territoire agricole. C’est cette instance gouvernementale, qui protège les territoires agricoles du Québec, qui aura le dernier mot.
Quand au maire Labeaume, sa position est bien connue. Monique Gagnon de Voix citoyenne rappelle à quel point les arguments du maire défis la raison. « Il ne s’en cache pas. À son avis, ces terres sont faites pour être construites. Selon l’Équipe Labeaume, si on fait un village à sept kilomètres du centre-ville, ça pourrait empêcher les gens d’aller vivre à Stoneham, encore plus loin. » D’ailleurs, dans les modifications apportées au dernier schéma d’aménagement, la Ville de Québec entend favoriser l’agriculture urbaine dans les quartiers centraux. Pour justifier le bétonnage des Terres des Soeurs de la Charité ? « C’est un détournement », selon Monique Gagnon.
Voix citoyenne a demandé une rencontre avec Andrée Laforest, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, afin de faire valoir l’importance de protéger la vocation agricole des terres pour favoriser l’agriculture de proximité. Le promoteur Dallaire, également promoteur du Phare à Sainte-Foy, veut construire sur ces sols arables 6000 habitations pour y loger quelques 20 000 personnes. C’est une ville dans la ville.
Bonjour
Je ne suis pas trop au courant du dossier !
Toutefois pour ma part les terres des Sœurs de la Charité pourraient être transformé en Terre communale.
https://www.erudit.org/fr/revues/cgq/1973-v17-n41-cgq2615/021120ar.pdf
‘’Au début de la colonie on trouvait des pâturages communaux dans un tiers à la moitié des seigneuries de la vallée du Saint-Laurent. Peu d’entre eux ont survécu aux vicissitudes de l’histoire et il semble que les cinq pâturages communaux du lac Saint-Pierre comptent parmi les seuls en existence aujourd’hui au Québec.’’
Pour ceux qui aiment les projets, j’y verrais le plus grand jardin communautaire au Québec sinon en Amérique du nord avec volet et enseignement de la permaculture.
Ça répondrais à des valeurs historiques, de partage, en harmonie à l’environnement, à la nature…
Bonne journée