Les terres des Sœurs de la Charité représentent 204 hectares, soit à peine le tiers de la superficie totale des terres agricoles et des espaces naturels menacés par l’urbanisation via le Schéma d’aménagement et de développement révisé de l’agglomération de Québec (SAD).
« On voulait un projet d’exception à cet endroit-là », a reconnu la vice-présidente du comité exécutif, Marie-Josée Savard mercredi dernier.
À mon humble avis, il n’y aura jamais projet d’exception plus grandiose, intelligent et utile à toute une collectivité que la préservation et la mise en valeur agricole, pour cette même collectivité du bien commun que représentent les terres des Sœurs de la Charité dans leur entier, pour en faire un garde-manger de proximité et ce, à perpétuité.
Parlons-en au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) relié à l’Organisation des Nations-Unies (ONU). Il a une idée claire de quoi demain sera fait si on ne modifie pas maintenant nos pratiques individuelles et collectives.
Des bungalows privés ou des duplex aux toits verts entourés de la plus luxuriante verdure, et des carottes de façade les plus joyeuses au monde, ne pourront jamais autant aider à atténuer les impacts des changements climatiques que le maintien d’une végétation nourricière, contribuant aussi à l’absorption naturelle des eaux de pluie, à la lutte contre les îlots de chaleur et à la préservation de la biodiversité.
Le sort des terres des Sœurs de la Charité doit être réglé, une fois pour toutes.
Que tous les partis politiques et commissions confondus en fassent à jamais les TERRES NOURRICIÈRES CONSACRÉES des Sœurs de la Charité. Nous attendons 28000 nouvelles familles à Québec d’ici 2036? À la bonne heure ! Qu’on mette la table, nous aurons de quoi les nourrir!