« Le virus de la Covid-19 nous a permis de réaliser que nous avons intérêt à développer notre autonomie sur l’ensemble de nos besoins dans la mesure du possible,» résume la pétition à signer sur le site de l’Assemblée nationale.
La pétition, initiée par Michel Houle appuyé par le groupe de citoyens «La Ville que nous voulons», demande à l’État québécois d’acquérir les terres des Sœurs de la Charité. Les gens ont jusqu’au 15 décembre prochain pour la signer.
Diverses voix, dont celle du groupe Voix citoyenne, se sont élevées depuis la vente controversée des terres à la fondation Dallaire en 2014. Marches, pétitions, mémoires, et événements culturels ont permis aux citoyens et aux citoyennes d’exprimer leur attachement à ces terres cultivées depuis plusieurs siècles. Des terres situées dans un lieu exceptionnel, dont l’histoire se confond avec celle du Québec.
Le texte de la pétition rappelle l’importance de l’agriculture locale, surtout dans le contexte de la crise actuelle. «Le volet de l’alimentation de notre population se doit d’être une priorité de notre gouvernement québécois, à la suite du lancement de la publicité du Panier Bleu qui nous encourage à consommer des produits d’ici.»
Le texte de la pétition souligne aussi qu’un «nombre croissant de Québécoises et de Québécois souhaitent pouvoir s’alimenter de production locale biologique, produits par nos cultivateurs sur nos terres.»
Il est impossible de regretter une telle initiative. Dans plusieurs années, il n’y aura que des éloges par rapport à ce projet. Un projet de développement résidentiel lui, (à moins d’être particulièrement innovateur, technologique et respectueux de l’environnement) laissera aucune empreinte positive dans l’histoire et dans les coeurs.