On me connaît plus pour les shows de Saint-Valentin. C’est une fête plus facilement associée à mon univers romantique, mais Noël aussi y trouve sa place. Chaque année, je fais toujours un spécial de Noël où je reprends mes grands succès. J’ai aussi écrit quelques chansons de Noël. En 2014, j’ai participé à la création d’une comédie musicale en collaboration avec des artistes visuels et de différents horizons intitulée Noël sous les lasers. J’ai coécrit la musique avec Simon Paradis. Je jouais le rôle de Lucifer. Je me rappelle d’ailleurs un célèbre rap battle avec Dieu, « God », qui était interprété par Ogden d’Alaclair Ensemble. Cette comédie musicale m’a suivi quelques années.
Je me surprends chaque Noël, lorsque je syntonise CHYZ, d’entendre Noël sous les lasers quand on parle de moi. Un rêve que j’ai toujours serait de faire un album de Noël à la Roch Voisine ou à la Sylvain Cossette, mais ce n’est encore jamais arrivé, entre autres parce que je me sens plus auteur-compositeur-interprète qu’interprète en soi. Je ne voudrais pas reprendre des chansons de Noël simplement pour mettre ma voix dessus. C’est quand même difficile d’écrire des chansons de Noël : il faut être dans le bain. Peut-être qu’un jour je vous sortirai ça en surprise sous le sapin…
L’ensemble du kitsch m’intéresse, sous toutes ses facettes. Pour moi c’est un état d’esprit en soi, c’est assez large. Je me rappelle une photo du St-Jean-Baptiste Country Club où je jouais le rôle du berger, au Fou-bar. Chacun de nous, dans notre cœur d’enfant, a un lien très fort avec l’esprit de Noël. Je peux dire que j’embrasse à fond cet esprit. Je vis les choses à 100 %.
Aussitôt que la pandémie s’est déclarée, je me suis trouvé un travail à Lauberivière. Je me considère chanceux. J’ai une vie sociale de jour. Je me suis tenu occupé par le fait qu’on a enregistré un album. L’aspect créatif est resté vivant parce que j’étais en processus d’enregistrement d’album. Le studio a fermé le 13 mars, mais toutes les parties instrumentales étaient enregistrées, il restait à faire la voix, donc j’ai pu pendant tous ces mois profiter d’une certaine pause pour travailler sur mes textes, retravailler des chansons… La solitude, je l’ai vécue, mais pas autant que certains.
Oui, Le sentier de neige, des Classels. Je peux sortir la guitare et entonner spontanément Le sentier de neige juste comme ça… Et c’est une chanson québécoise!
J’aime être en famille. Je me plais parfois à aller à la messe de minuit, pour le spectacle : j’aime l’aspect rassembleur, la communauté. Et bien sûr faire plaisir aux autres, acheter un cadeau pour quelqu’un qu’on aime.
Cette année, ça m’a fait du bien de sortir du nouveau matériel avec le single Magie rose. Ça faisait presque quatre ans! D’ailleurs, il y a un album qui s’en vient et sur lequel on trouvera la chanson Magie rose. Pour 2021, je souhaiterais avant tout que l’art reste vivant, que l’on puisse en profiter ailleurs que devant notre ordinateur et que la communion se vive réellement, en personne. C’est ce que je nous souhaite! Des soupers aux restos, aller jouer aux quilles… j’aimerais que ça revienne vite. Le confinement se fait ressentir sur le moral des gens. Il faut tenir bon. Et la santé, surtout, je nous la souhaite, autant physique que mentale!