Les rues : désertes. À l’intérieur des salons éclairés :
des silhouettes se meuvent en silence. Des contours.
Des existences.
Le monde change. Le monde est une enveloppe pour
une lettre qu’il nous faudra écrire. Un stationnement
sans autos. Une neige qui persiste.
Une intersection où j’attends au feu rouge, sans raison aucune.