Le Centre de traitement psychanalytique pour adultes psychotiques situé au 388 de la rue Saint-Vallier Ouest doit fermer ses portes prochainement. Ces mêmes portes ouvertes depuis 43 ans pour des services offerts 24 h sur 24 h, 365 jours par année, pour des personnes à bout de ressources et en détresse sévère.
L’enjeu économique, soit un fonds de 1.8 million versé par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale (CIUSSS-CN), semble guider la décision. De même, la remise en cause de l’approche psychanalytique du Groupe interdisciplinaire freudien de recherche et d’intervention clinique (GIFRIC).
Or, le nom « Freud » est un sujet qui ouvre à des débats tous azimuts, bien souvent, le résultat d’un ensemble d’a priori sans fondement scientifique et-ou de préjugés qui relève du ouï-dire. Dans le cas du Centre, fondée en 1982 par le triumvirat Lucie Cantin, Willy Apollon et Danielle Bergeron, l’approche psychanalytique relève plutôt de l’École de Jacques Lacan. En effet, il s’agit des enseignements d’un renouveau dans la psychanalyse imaginée par Freud et revisitée par d’autres, dont Lacan. Les quartiers centraux de Québec n’ont plus de cliniques médicales sans rendez-vous. De même, le CLSC Saint-Roch, celui de Saint-Jean Baptiste, l’Hôtel-Dieu de Québec et moult cliniques médicales établies dans les arrondissements du centre-ville de Québec ont fermé leurs portes ou mis fin aux services d’urgences sans rendez-vous. Le soutien aux communautés marginalisées à Québec relève d’une pratique qui se résume à peau de chagrin.
Vous êtes invités à signer une pétition : Sauvons le Centre 388.